mercredi 19 juin 2013

Les 22 et 23 juin : Journées nationales de mobilisation contre le fascisme !



Depuis plusieurs mois, le nombre d'agressions politiques commises par l'extrême droite (homophobes, racistes, sexistes...) explose. Le 5 juin dernier, un camarade syndicaliste et antifasciste, Clément Méric, est assassiné à Paris par des militants néo-nazis. Aujourd'hui, c'est une réalité, le fascisme continue de tuer.

A Nantes, des nervis de la « manif pour tous » n'hésitent pas à effectuer des saluts nazis lors des manifestations contre le mariage homosexuel et lors des rassemblements des « veilleurs ». Ces mêmes militants se rassemblent, main dans la main avec les pétainistes du Renouveau Français ou le Front National, dirigé à Nantes par Christian Bouchet (ancien dirigeant du groupuscule fasciste violent Unité Radicale). Devant la cathédrale de Nantes ils provoquent les participants à la Gay Pride, protégés derrière d'énormes dispositifs policiers.

La libération des paroles et des actes est incontestable. Nous ne pouvons tolérer cette présence fasciste dans nos rues. Le Front National inaugurera son nouveau local ce week-end à Nantes, ce parti haineux n'a sa place ni ici ni ailleurs.

Face à cette montée du fascisme favorisée par les politiques d'austérité, au mouvement homophobe de la « manif pour tous », à l’exclusion, au rejet de l’autre, à la fermeture des frontières, à la désignation de boucs émissaires, à la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux, la lutte est une nécessité. L’État « socialiste » entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives, des rafles de sans papiers comme à Barbès le jour même du rassemblement en hommage à Clément, le 6 juin. La réaction de l’État n'est pas appropriée, le combat contre l'extrême droite ne passe par des dissolutions médiatiques et marginales mais par une réponse massive et populaire, dans la rue et dans les luttes, et par des avancées sociales.

En hommage à Clément, à toutes les victimes du fascisme, et pour combattre l'extrême droite, nous appelons à une manifestation samedi 22 juin à 16h Place Royale

Cette démarche répond à l'appel unitaire à une manifestation à Paris le 23 juin et dans l'ensemble de la France.

Ce week-end refusons la haine. L'antifascisme est l'affaire de tout-e-s !

Ni oubli, ni pardon.

Action Antifasciste Nantes



Mail : Nantesantifasciste@gmail.com – Facebook : Action Antifasciste Nantes


mardi 11 juin 2013

Amalgames, courage politique, réponses antifascistes : une mise au point s'impose


Nous, collectif antifasciste nantais tenions à réagir :

  • Non un antifasciste et un néo-nazi ne sont pas comparables.
  • Non nous n'acceptons pas de subir la répression du pouvoir socialiste
  • Non nous n'acceptons pas une réponse ponctuelle face à une menace réelle
  • Non, la marche des fiertés n'est pas uniquement le lieu d'expression du capitalisme, du consumérisme et de la caricature.


1- Assimilation piège à con

 "Ces groupuscules extrémistes - d'extrême gauche, comme d'extrême droite - sont un danger", J-F Copé, Président de l'UMP.

« Cette profanation [de la Cathédrale de Nantes recouverte pas des tags néo-nazis et homophobes] succède à l'attaque d'une librairie catholique nantaise », Christian Bouchet responsable Front National à Nantes cité par 20minutes.

« La devanture d'une librairie catholique a également [comme la Cathédrale de Nantes] fait l'objet de dégradation », article de Novopress (site de propagation des idées du Bloc Identitaire) cité par RTL.

Depuis jeudi dernier, et le décès de notre camarade Clément Méric, nous assistons, partout, à de nombreuses comparaisons insupportables, à des assimilations nauséabondes. Tout cela a débuté par le renvoi dos à dos des « extrêmes », des militants des JNR et des militants de l'Action Antifasciste Paris Banlieue. Des fascistes et des antifascistes.

Ces propos sont simplement révisionnistes, ils nient l'histoire des fascismes. On ne peut mettre dos à dos les idéologies fascistes, racistes, homophobes, xénophobes, nationalistes, et les courants qui militent pour la tolérance, l'Égalité, la Liberté. L'extrême droite est historiquement et politiquement intrinsèquement violente.

Les médias en sont à se demander si ce n'est pas notre camarade qui est à l'origine de sa propre mort. Nous en sommes au point où réagir à la présence de néo-nazis, connus en tant que tel, par des militants mais aussi par la police et la justice, paraît incroyable. Ne faudrait-il pas plutôt se scandaliser par l'absence de réactions des autres participants à la vente ? Est-il devenu normal d'afficher ses idées fascistes aujourd'hui, en France ?

Nous pensons, naïvement, que l'antifascisme reste l'affaire de tous.

Cette banalisation des idées de haine conduit à d'autres assimilations, du même niveau intellectuel. Dans la nuit de vendredi à samedi (7-8juin) la Cathédrale de Nantes a été vandalisée. Même si nous n'avons pas toutes les informations, nous savons que des tags à caractère néo-nazi, anti mariage pour tous et sataniques y ont été découvert. Nous ne nous attarderons pas à expliquer pourquoi un antifasciste ne peut être responsable d'un tag nazi. Nous préférons relever la comparaison, relayée par certains médias, faite avec le tag qui a recouvert une « librairie catholique ».
Lors de la manifestation en hommage à Clément du jeudi 6 juin, un slogan avait été peint sur la vitrine de la librairie d'extrême droite Dobrée. Nous l'assumons.

Nous refusons l'amalgame honteux entre la dégradation d'un lieu de culte et un acte politique ciblant une place forte de l'idéologie identitaire à Nantes.

En effet, la libraire Dobrée, diffuse un stock non négligeable de « livres » plus que douteux (intégristes, réactionnaires, royalistes...) qui sont le terreau culturel des militants d'extrême droite.
La librairie accueille des « auteurs » tels que Marion Sigaut, Johan Livernette, Jehan Morel ou Alain Soral adeptes, entre autres idées xénophobes, du complot « judéo-maçonnique » et membres d'égalité et réconciliation, un groupuscule d'individus « rouge-brun » antisémites. Il est insultant pour les catholiques nantais -qui n'ont rien demandé- d'être assimilés à cette librairie d'extrême droite.

Ce sont les idées véhiculées (entre autres) par ce type de local qui ont tué Clément.

De fait, l'inscription « justice pour clément » sur la vitrine de cette enseigne fasciste est un acte politique assumé, qui ne saurait être assimilé aux absurdités commises au sein de la cathédrale nantaise.


2- Le Parti Socialiste déclare, les antifascistes militent

«Nous ne laisserons pas des groupuscules, mettre en cause la volonté d’hommes ou de femmes, de se marier», Manuel Valls, ministre de l'intérieur.

«Rien ne devra entraver la marche de la République vers l'égalité », Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti Socialiste.

Et pourtant... Depuis le dépôt du projet de loi du « mariage pour tous », les homophobes défilent. Il n'est pas utile de rappeler les innombrables déclarations homophobes, intégristes, fascistes, entendues lors des rassemblements des opposants à cette loi.
Mais, pire encore que des défilés, ils prient dans la rue dans la complaisance la plus totale des autorités, au prétexte de la liberté d'expression. Depuis des mois nous nous opposons frontalement, et sans violence, à ces « veilleurs » qui n'hésitent pas à brandir des banderoles comme « Antifas agresseurs » au lendemain de la mort de Clément Méric et à effectuer des saluts nazis, tout cela autour de quelques bougies.

Ce silence politique entraîne une radicalisation certaine, une mise en confiance des fascistes et, logiquement, une libération des actes. Est-il besoin de rappeler les agressions homophobes (Lille, Bordeaux, Lyon...), racistes (Toulouse, hier encore à Reims) et finalement la mort de Clément ?

La rue est abandonnée par ceux-là même qui prétendent se battre pour l'égalité et le refus de la violence.

Mais, en plus d'être les seuls à combattre au jour le jour l'extrême droite, les militants pour l'égalité (LGBT, féministes, antifascistes...) sont réprimés dans l'indifférence la plus totale. Dans le même temps; les militants homophobes se permettent de gazer les forces de l'ordre sans aucune réaction de la part de ces derniers (cela a été le cas lors de l'envahissement de la gare par la « manif pour tous » à Nantes).

Après une manifestation contre l'homophobie, à Nantes, ces dernières semaines, un camarade a passé deux jours en prison après avoir été violemment interpellé pour que finalement, grâce à la mobilisation des antifascistes et des témoignages d'habitants, le tribunal reconnaisse que les policiers avaient menti pour le faire condamner (ce n'est que la troisième fois pour l'un d'entre eux).
Un camarade a été violemment interpellé sans raison dans la rue, hors de tout contexte politique, par des policiers qui l'ont blessé. Il s'est vu notifier 45 jours d'ITT.
Après la manifestation en hommage à Clément du 8 juin, des manifestants ont été interpellés alors que le défilé s'était déroulé dans une ambiance dynamique mais non violente. Et la liste est longue...
Les militants du mouvement social sont continuellement réprimés, harcelés, blessés par la police.

Dès lors, comment s'étonner de voir le Parti Socialiste accusé de récupération lorsqu'il retrouve le chemin de la rue pour pleurer un militant qu'ils ont, sciemment, abandonné à sa lutte ?


3- Dissolutions : tout sauf une solution

Non seulement le pouvoir en place déserte la champ de la lutte, mais il refuse de répondre politiquement aux récents événements. Concrètement, le Parti Socialiste se contente de demander la condamnation des coupables et la dissolution des JNR, qui ne sont que le service d'ordre du mouvement « Troisième Voie ». Il refuse d'analyser et de répondre politiquement à ce drame, de comprendre les causes plutôt que de simplement traiter les conséquences. La dissolution n'aura comme seul impact que la possibilité pour ces fascistes de se refaire une virginité politique sans que cela nuise à leurs activités.
Cela a été le cas de nombreux membres du groupuscule nazi Unité Radicale, dont on retrouve des membres dans les groupes identitaires ou au FN (c'est le cas du responsable nantais C. Bouchet).

Nous ne pouvons accepter une dénonciation de l'extrême droite et, simultanément, l'organisation d'une gigantesque rafle de sans papiers à Barbès, au moment même où un rassemblement en hommage à Clément était organisé.

L'antifascisme est d'abord un combat politique, la défense de l'égalité, des libertés, l'affirmation d'une alternative économique et sociale. La politique libérale actuellement menée ne peut conduire qu'à l'exacerbation des tensions, qu'à la désignation de boucs-émissaires.

L'injustice sociale est le terreau idéal pour le développement de l'extrême droite, de ses idées et de ses modes d'actions, de sa violence verbale et physique.


4- Marche des fiertés : un cortège revendicatif

Samedi 15 juin aura lieu la « Marche des fiertés » à Nantes. N'oublions pas l'origine de ce rassemblement, le choix de la date, toute sa symbolique. N'oublions pas Stonewall, ces émeutes homosexuelles en 1969, qui préfigurent les Gay Pride.

Les antifascistes nantais s'associent pleinement à la démarche de plusieurs organisations qui vont se réunir au sein d'un cortège revendicatif. Nous refusons de laisser cette manifestation se résumer à une expression du capitalisme, du consumérisme et de la caricature.

Samedi 15 juin rendez-vous
13h30 Cours des 50 Otages
Autour des drapeaux rouge et noir !

Nantes, 8 juin : « Clément vivra dans nos combats »

« Nantes est antifasciste »
La foule réunie à Place Royale à partir de 16h est plus dense que jeudi, difficile d'estimer, elle fluctue entre 1000 et 2000 manifestant-e-s contre le terrorisme fasciste et la montée de l'extrême droite dans les têtes ou dans la rue, comme à l'Assemblée.

 Après quelques prises de paroles, le cortège se met en route : le passage Pommeraye (belle artère cossue) est précipitamment fermé pour éviter tout envahissement.

Des taggs, affiches, autocollants sont posés dans l'hyper centre. Rue de Strasbourg, la permanence de l'UMP est redécorée alors que des fourgons policiers accourent. Un dispositif répressif imposant est mis en place devant la place de la Cathédrale. Il y a un moment de tension. Quelques homophobes de la « manif pour tous » provoquent. Le cortège avance.



"Camarade Clément : présent !"

Les fumigènes crépitent, les cris et les pétards résonnent dans les rues de Bouffay. Une fanfare féminine (les « Mijorettes » ) croisée par hasard reprend avec les manifestant-e-s et les passant-e-s le slogan « Nantes est antifa ! ».

Des slogans apparaissent sur des banques, agences immobilières ou un tram.




 A la croisée des trams, alors que la foule s'est en grande partie dispersée calmement, des flics gazent les présent-e-s, et tabassent et interpellent deux personnes.

« Alerta ! Alerta, antifascista ! »

« Les fascistes assassinent, police/pouvoir complice »

La police française est visiblement plus prompte à gazer des manifestant-e-s antifascistes que des émeutiers homophobes ou des groupuscules nazis violents. L'extrême droite agit dans l'impunité. Ceux qui refusent de se taire quand les fascistes assassinent l'un des leurs sont réprimés sans ménagement.

Le ton monte, certain-e-s passant-e-s s'en mêlent, huent la police. Une poubelle est allumée sur la voie de tram. Une dizaine de cars de CRS et des dizaines de flics en armure protègent le commissariat de Commerce.





A 20h, cette rue est barrée par un feu, les flics essuient quelques projectiles.

Une heure plus tard, la tension retombe progressivement : les pompiers éteignent les feux et les forces de l'Ordre finissent par se retirer, elles ont eu leur quota de répression : 5 interpellations à priori.

Un rassemblement devant le commissariat est improvisé dans la soirée.

A suivre/à compléter.

Nantes, jeudi 6 juin : solidarité antifasciste

Un récit partiel et partial de la manifestation en hommage à Clément.

Vers 18h30, plus de 1000 personnes se rassemblent spontanément à Nantes ce jeudi soir en hommage à Clément, assassiné en plein Paris par des nazis.


Le rendez vous est lancé à la croisée des trams en début de soirée : en pleine heure de pointe, tous les transports de la métropole sont bloqués en solidarité.
Dans une chaleur lourde, derrière une banderole « Justice pour Clément », le cortège, dynamique, déterminé, exprimant tristesse et rage, s'élance dans le centre ville.

« Justice/vengeance pour Clément »

« Les fascistes assassinent, Police complice »

« Les fachos en enfer, l'UMP juste derrière »

« Nantes est antifa »

« No Pasaran !/ Alerta Antifascista ! »

Sont quelques slogans criés dans les rues, également abondamment taggées et recouvertes d'autocollants. Des centaines de tracts sont distribués aux passants qui soutiennent très largement la manif.

Les rangées de flics anti-émeute protégeant la mairie sont prises à partie, la tension est forte.

Dans le centre ville bourgeois, Place Graslin, après avoir écarté les barrières du dernier « aménagement urbain » de la métropole, les manifestant-e-s rejoignent la fameuse Librairie d'extrême droite Dobrée. Quelques flics tentant de protéger l'enseigne (photo 3) sont chassés sans ménagement, et la vitrine fasciste vandalisée.



 Cette première riposte spontanée à Nantes était conséquente, populaire et déterminée.

Hommage à Clément.

Nantes est antifasciste. Flics et fachos : hors de nos vies !






Prochaines manifestations prévues demain soir et samedi à 16H Place Royale. Soyons nombreu-x-se-s.



Aujourd’hui comme hier : le fascisme tue !


Le mercredi 5 juin 2013, Clément Méric, militant antifasciste, a été assassiné par des fascistes en pleine rue à Paris. Ce crime doit soulever des questions de fond, nous ne pouvons accepter de simples déclarations de principes et quelques arrestations marginales. Certes, il faut arrêter et condamner les coupables, mais c’est l’extrême droite et ses militants qu’il faut, plus largement, combattre.Nos pensées vont à la famille de Clément, à tous ses amis et à l’ensemble des camarades antifascistes.
Depuis de nombreuses années, le mouvement antifa est discrédité, délégitimé, placé à la marge de la société, du côté de l’extrême-gauche violente et alarmiste. Pourtant, le fascisme est l’affaire de toutes et tous, il est bien présent dans notre société, il rampe en sous-sol, et parfois, de plus en plus, il sort au grand jour et va jusqu’à tuer. Le climat politique de ces derniers mois (élections, « manif pour tous », etc) a permis la libération de la parole fasciste. Il a fallu, pour que les médias et les politiques s’émeuvent de cette situation, le meurtre d’un camarade antifasciste... Aujourd’hui il s’agit d’affronter la vague brune, avec la meilleure de nos armes : un refus massif et populaire de cette engeance qui n’apporte que la haine de l’autre.

Nous assistons depuis hier à de nombreuses réactions, notamment du ministre de l’intérieur qui affirme sa « totale détermination à éradiquer cette violence qui porte la marque de l’extrême droite ». Pourtant, les forces de l’ordre protègent et légitiment les rassemblements fascistes depuis plus de quatre mois et cela dans le plus absolu silence de leur responsable, M. Valls. Les agressions homophobes se multiplient (Lille, Bordeaux, Lyon, Paris …), les fascistes investissent avec une facilité troublante la gare de Nantes, ils gazent les forces de l’ordre et cela en toute impunité. A l’inverse lorsque quelques militants LGBT, féministes et antifascistes se mobilisent, ils sont menacés, interpellés, frappés et parfois incarcérés sans aucun motif. C’est aussi ce comportement de la police qui a rendu possible l’agression de Clément Méric. Mais, pire encore que la non réaction du gouvernement « socialiste » face à la montée du fascisme, des partis politiques tels que l’UMP et le FN osent condamner le monstre qu’ils ont contribué à créer. Alors que Marine Le Pen s’entraîne à la valse à Vienne lors d’une réunion indiscutablement fasciste, les leaders de l’UMP défilent et soutiennent la « manif pour tous ». Il ne faut pas se tromper, c’est ce mouvement qui a permis la libération de la parole homophobe, fasciste, un discours de haine qui conduit logiquement à une libération des actes. Ni oubli, ni pardon, que les fascistes soient en bombers dans la rue ou en costume trois-pièces à l’Assemblée.

Enfin, comme nos camarades antifascistes rennais, nous affirmons que cet assassinat montre la nécessité de s’organiser pour combattre les groupes et idées d’extrême droite, un combat antifasciste qui se règle non par des dissolutions, qui seront l’occasion pour ces groupes de se refaire une virginité politique et de continuer leurs agissements sous d’autres noms, comme ce fut le cas suite aux dissolutions d’Occident ou d’Unité Radicale, mais par une mobilisation quotidienne contre ces idées de haine. Pour une société débarrassée des oppressions que nous subissons au quotidien en raison de notre genre, nos sexualités, nos origines, et notre condition sociale.

Parce que le fascisme a tué auparavant et qu’il continue à le faire, nous disons :
plus jamais ça !
JUSTICE POUR CLÉMENT
NI PARDON, NI OUBLI
NANTES EST ANTIFASCISTE


Antifasciste Kollectif 44
nantesantifasciste@gmail.com